Le 22 octobre nous étions entre 300 et 500, élus, militants et habitants, réunis pour dire NON au projet d’autoroute A133-A134, pour nous opposer et proposer.

Nous opposer à un projet fou, destructeur d’espaces naturels, de forêts, d’habitations, à une époque où on nous parle de zéro artificialisation des sols. Nous opposer à une nouvelle usine à particules fines, à une époque où tout le monde constate avec effroi les effets dévastateurs du dérèglement climatique. Nous opposer à une vision des transports qui ne voit que par le tout-bagnole et le tout-camion, à une époque où les prix de l’énergie explosent en même temps que la pollution.

Nous opposer en fait à un projet d’un autre siècle qui ne tient compte ni des modes de transport du futur, ni de l’absolue nécessité de préserver notre environnement.
Mais nous étions là aussi pour proposer, pour démontrer que des alternatives existent.
Proposer de nouvelles mobilités pour les particuliers comme pour les entreprises. Proposer de développer le fret ferroviaire et fluvial dans une région qui a la chance d’être traversée par un fleuve. Développer les mobilités douces et les transports en commun et augmentant les cadencements ferroviaires, en modernisant gares et réseaux ferrés, en assurant la gratuité des transports en commun, en développant des voies cyclables sécurisées.
Proposer que le milliard d’euros prévu pour la construction de l’autoroute A133-A134 serve à tous nos habitants et pas uniquement à celles et ceux qui auront les moyens de dépenser 1000€ de péage par an pour l’utiliser.

L’énergie qui s’est dégagée de ce rassemblement a démontré la légitimité de notre combat. A nous de l’amplifier encore pour stopper ce projet fou, et imposer de vraies solutions de mobilité d’avenir.

N’hésitez pas à vous engager auprès de
l’association « Non à l’autoroute » :
a133.a134nala@gmail.com et
@ collectif.nona133a134@gmail.com